ISULA
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 Per un naziunalisimu corsu.

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Ruclinonu Solechjari
SERRA
Isulanu
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Isulanu

Isulanu


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MessageSujet: Per un naziunalisimu corsu.   Per un naziunalisimu corsu. EmptyJeu 18 Oct - 19:30

Citation :
La situation politique Corse est complexe du fait même de la nébuleuse de partis, de mouvements, de groupuscules, qui tous se réclament du peuple Corse, de la nation Corse. Pourtant tous ces groupes s’opposent les uns aux autres pour des raisons plus affairistes que philosophiques. Parmi cette multitude de groupes avec leurs miliciens et leurs chefs, il n’y a rien de pur, rien de sincère. Se cache derrière leurs discours, leurs proclamations, un certain vide philosophico-politique. Nous ne voudrions pas qu’on nous accuse de catégoriser, de généraliser, et pour ce faire nous reconnaissons qu’il y a encore malgré tout parmi ces individus quelques âmes sincères. Cependant, dans l’ensemble nous avons plus affaire à des boutiques, et encore est-ce un euphémisme, qu’à des groupes qui défendent la nation Corse, et le peuple Corse. La Corse est sacrifiée sur l’autel de leurs intérêts, et hélas trop nombreuses sont les vies annihilées pour servir des causes dévoyées, gangrénées par l’affairisme, par des desseins personnels.
Tous les mouvements dits « nationalistes » qui ont existé dans l’Histoire se sont, pour la plupart, soldés par des affrontements entre compatriotes, entre anciens compagnons de lutte. Trop souvent les considérations prosaïques l'ont emporté sur les idéaux originels.
Loin de nous ici l’idée de condamner ces hommes et ces femmes qui ont combattu pour leurs nations, bien au contraire à bien des égards les combats qu’ils ont mené ont été salutaires car ils ont permis que les nations subsistent et que les identités ne déclinent pas dans ce monde.

Qui oserait blâmer l'action des Irlandais ? des Basques ?
Qui oserait blâmer l'action libératrice de l'IRA au début du siècle dernier ?

Sans ces mouvements trop souvent qualifiés de terroristes il n'y aurait plus aujourd'hui de nation Irlandaise, de culture irlandaise, de peuple Irlandais. Pour ce qui est du terme terroriste nous ne rappèlerons pas la nuance si bien connue, nous nous contenterons de rappeler que l'Histoire nous a à maintes reprises montré que les terroristes d'hier pouvaient devenir les politiques d'aujourd'hui.
En définitive, nul individu ne peut blâmer une lutte de libération nationale lorsqu'elle est motivée par le souffle du dernier espoir, par le désir d’un peuple de ne pas disparaitre sous les assauts d'un impérialisme mortifère, désireux de niveler les cultures, les particularités.
Parmi ces nationalistes, il y a eu des chefs et des hommes d’une grande sincérité, animés par des convictions inébranlables, à l’épreuve de la corruption et du dévoiement. Prêt à mourir pour que leur peuple vive, pour que leur nation ne s'éteigne pas.
Mais, l’Histoire nous montre aussi que dans de nombreux cas, ce sont les plus sincères qui tombent sous le feu « ami », car leur sincérité fait obstacle aux menées et aux ambitions de certains.
On ne peut que déplorer la gangrène affairiste qui a touché ces mouvements. Ce n’est pas vouloir tenir un discours moraliste que de constater que trop nombreux furent ceux qui au nom de la nation commirent les pires crimes, les pires atrocités. Quand on parle de crimes, il y a certes les crimes qui conduisent à la mort d’individus, mais il y a surtout ceux qu’on voit le moins, pourtant aux conséquences les plus néfastes, qui aboutissent à la destruction de l’âme nationale.
Par leurs crimes, par leurs fautes, ils ont souillé le nationalisme à l’échelle planétaire, ils ont corrompu cette doctrine fondamentale.

Par leur faute, le nationalisme est devenu identitarisme, affairisme, xénophobie, racisme...

Pour nous Corses, nous ne pouvons que déplorer ce pervertissement du nationalisme, qui hélas à l’heure actuelle n’a plus rien du romantisme d'antan. Pourtant, par-delà ces considérations pessimistes, il nous paraît important de contribuer à essayer d'extirper le nationalisme de cet univers nauséabond dans lequel certains individus veulent le faire graviter, il nous paraît essentiel de le libérer de ses corollaires que sont la haine, l’exclusion, le racisme....

D’aucuns voient dans la nation une entité politique tangible. Cela est totalement faux. La nation n’est pas une réalité politique tangible. Si elle se nourrit des faits politiques passés, elle ne se présente pas aux yeux des individus comme une entité réellement existante, avec des pouvoirs particuliers. En ce sens on peut écrire que la nation est séparée du monde prosaïque, au sens étymologique de ce dernier terme.

Ce faisant, nous considérons que l'on peut être nationaliste Corse sans vouloir un État Corse.
On peut croire en la nation Corse, sans être indépendantiste.

Certains y verront un paradoxe, alors qu’il est inexistant. Il n’y a paradoxe que pour ceux qui ont une vision clivante du processus historique. En effet, pouvons-nous nier qu’à l’aune de notre histoire existe une nation Corse ?

La Corse n’a-t-elle pas une histoire, une histoire riche ?
La Corse n’a-t-elle pas des souvenirs heureux ou malheureux qui soudent notre communauté ?
La Corse n’est-elle pas pourvue d’une culture ? De traditions ?
La Corse ne possède t’elle pas une langue particulière ? Une littérature particulière ?
Les Corses n’ont-ils pas développé au cours des siècles une certaine philosophie de vie ? Une idiosyncrasie ?


En définitive, la Corse ne peut pas se résumer à deux départements français. Nous ne pouvons pas accepter de sacrifier sur l'autel de l'Etat jacobin notre particularisme si prégnant. Eu égard à notre histoire nous sommes en droit de nous sentir comme membre d’une nation Corse. Nous ne voyons aucune contradiction à affirmer d'une part notre différence, et de l'autre d'accepter de vivre au sein de la communauté française et a fortiori de la communauté européenne.

Par exemple, pour un jeune Corse, lorsqu’il s’éveille à la culture, à l’histoire, il est normal qu’il soit dans un premier temps plus enclin à se tourner vers les héros nationaux, vers ceux qui ont contribué à ceux qu’il y est une nation Corse. Ce jeune se lancera dans une quête insatiable afin d’apprendre l’histoire de ses Pères, et à travers sa quête il se forgera une identité. Qu’il est détestable qu’on ne puisse pas permettre à cet individu en voie de formation intellectuelle, de connaître la vie de ceux qui l’ont précédé, car par cette action il se connaît mieux lui-même, et il se crée des modèles qui façonneront son existence. Qu’il est détestable que ce soit un tiers, avec des desseins malveillants, qui lui fournissent des pseudos connaissances sur la Corses et les Corses. Affirmer de telles idées n’a rien de révolutionnaire, nous le concevons, mais pour autant cela est trop souvent oublié par ceux qui nous dirigent tant dans l’île que de l’autre côte de la mer Méditerranée.
Quoiqu’il en soit, ne serait-ce pas un crime contre l’individu, contre cette identité en voie de formation, que de dire à cet enfant qu’apprendre l’histoire de sa terre fasse de lui un identitaire, un être arriéré.

En définitive, on peut considérer qu’un peu de nationalisme éloigne de la Corse, mais que beaucoup en rapproche.

Si le peuple Corse prenaient conscience à l’heure actuelle de son appartenance à la nation Corse, cela ne pourrait que le remettre dans le droit chemin, car en se jugeant à l’aune de ces ancêtres ce peuple prendrait peut-être conscience que son mouvement présent est purement nihiliste, suicidaire, néfaste...Malheureusement, la nation Corse est par bien des égards trop mythifiée et surtout mystifiée ; la jeunesse corse baigne dans un univers clivant où l’on oppose le bien et le mal, l'indigène et l'allogène. Nous ne pensons pas que la voie salutaire du nationalisme corse réside dans cette opposition stérile indigène / allogène, dans ce désir d’exclure de la communauté l’autre, celui qui ne correspondrait pas à des pseudo-normes ethno-culturelles. Bien au contraire, c’est un nationalisme dévoyé, qui ne mérite même pas qu’on l’identifie à la « nation Corse » qui répand ces idées mortifères. Ce sont des « militants » plus enclins à l’affairisme qu’à la philosophie politique qui portent les valeurs du peuple Corse, qui s’arrogent le droit de les défendre. S’il y a eu en un temps aujourd’hui révolu des nationalistes sincères, aujourd’hui force est de constater que le résidu qui reste n’est pas beau à voir. Alors face à une société corse en proie à une gangstérisation, à un déclin philosophique et culturel, l’heure est venue d’ouvrir la voie vers une autre alternative. Contre ce « corsisme frénétique » qui répand dans l’île les thèses du Front National, il faut régénérer un peuple qui aujourd’hui est fragmenté, éclaté...

Et ce renouveau, ce fera par et grâce au nationalisme.


Tel le phénix le nationalisme se doit de mourir pour se régénérer. Néanmoins, nous ne ferons pas ici l’apologie du nationalisme tel que le connaisse les militants de base lobotomisés, qui pour toute idéologie connaissent quelques pages du manuel du parfait nationaliste « milicien » inféodé.
Bien au contraire, pour que le peuple Corse se redresse, pour qu’il cesse de renvoyer à la France, à l’Europe et au monde, une image de peuple violent, avili par l’argent et les intérêts les plus bas, il faut que les Corses comme un seul homme se (re)tourne vers la nation. C’est dans ce passé, dans ce paradis perdu qu’ils retrouveront leurs racines, qu’ils retrouveront une partie d’eux-mêmes, qu’ils reformeront leur identité. Retrouver son identité perdue, cela permettra d’affirmer à la face du monde sa différence, sa particularité. Mais, de cette identité ne devra pas naître ce mal inhérent à notre temps qu’est l’identitarisme et son corollaire la xénophobie. Avoir une identité, prendre conscience de sa particularité, ce n’est pas s’engager dans les voies destructrices d’un combat identitariste. Ce retour à soi-même est essentiel, et celles et ceux qui renieront leurs origines se lanceront aveuglement dans un monde monochromatique.

Le phénomène de mondialisation est irréversible, quiconque nie cela est utopiste et irréaliste, néanmoins il nous appartient de faire en sorte que ce processus ne soit pas nihiliste, qu’il ne soit pas destructeur de toutes les particularités de notre monde. Depuis quelques décennies, les enveloppes que sont les frontières ont fortement évolué, surtout en ce qui concerne l'Europe. Contrairement au siècle dernier les frontières actuelles dans ce continent ne sont plus des bornes, des frontières linéaires clairement identifiées. Bien au contraire, nous assistons aujourd'hui à une délocalisation des frontières, et ce faisant eu égard à ce bouleversement inhérent aux États-Nations, il nous parait indéniable de considérer que l'Etat lui-même a évolué. En définitive, pour ce qui concerne la France, il en résulte que l'on ne peut plus traiter des questions dites "régionales" selon le paradigme hérité du XVIIIe siècle ( paradigme qui en son temps était justifié ). À l'heure actuelle, avec une Union Européenne fébrile mais nécessaire ( processus irrévocable ), qui dans quelques années sera plus cohérente et plus rationnelle, les États-Nations qui annihilent leurs particularismes internes sont des entités surannées. Ce faisant, seule l’Union Européenne proposera une véritable alternative viable, qui ne pourra passer que par une Europe des régions.

Europe des régions contre Europe des États-Nations.

Si triomphe le mondialisme tel qu’on nous le propose aujourd’hui, les cultures seront annihilées, les identités seront perdues, et les hommes n’auront plus aucun point de repère en ce monde. Sans particularismes, sans identités locales rien de grand ne naîtra d’un monde qui aura aboli la contradiction, la dialectique. Il n’y aura plus de contradictions, car il n’y aura plus de convictions, il n’y aura plus de convictions car les hommes ne sauront plus ce qu’ils sont, ils seront condamnés à errer dans un monde où jamais ils ne trouveront leur place.
Pour ce qui est de la question du lieu naturel, il nous parait important d'avoir une vision cosmologique. Les Grecs durant l'Antiquité voyait le monde d'une manière totalement antagoniste à celle que nous connaissons aujourd'hui. On pourrait résumer cet antagonisme par une opposition entre le clos et l'infini, l'ordre d’un côté et une certaine anarchie de l’autre. La morale des Grecs avait pour fin de faire en sorte que ces derniers vivent en harmonie avec la nature, avec le Cosmos, avec l'ordre. Voyant le monde comme un espace clos et ordonné, leur morale avec donc pour finalité de faire en sorte que les hommes vivent en harmonie avec le monde, avec le cosmos. Pour mettre en exergue cette vision, il suffit de lire Homère, lorsqu'il traite du retour d'Ulysse après la guerre de Troie dans l’Odysée. Alors qu'Ulysse est retenu dans l'île de la divine Calypso, cette dernière lui propose l'immortalité et la jeunesse éternelle.
Qui pourrait refuser un telle offre ? Un Grec qui prend conscience qu'une vie de mortelle réussit vaut mieux qu'une vie d'immortelle ratée. Ainsi, Ulysse refuse car son unique dessein est de vivre en harmonie avec ce monde, avec son monde, et pour ce faire, seul son retour auprès de son père, de sa femme, de son fils, parmi les siens à Ithaque, dans son lieu naturel, pourra lui accorder la paix et le repos.
En définitive, pour nous Corses, enfants de la glorieuse civilisation méditerranéenne, cette recherche du lieu naturel nous parait essentielle. Si la science du XVIIe siècle et la philosophie kantienne ont ébranlé l'antique cosmologie, il n'en demeure pas moins que cette harmonie avec le monde, à travers son lieu naturel, doit être la principale force de mise en mouvement des individus.


À l'heure où la mondialisation se veut globale, transnationale, désireuse de supprimer le fini, il nous parait important de lutter pour proposer une autre voie, une voie polychromatique et polyphonique.

Sans cela, à quoi servira la mondialisation des échanges s'il n’y aura plus rien à échanger.

Face à ce fléau, nous, Corses, nous ne devons pas nous résigner, nous ne devons pas baisser les bras, nous devons nous détourner des chemins qui mènent à la destruction, pour remonter aux sources de notre être, à l’essence même de nous-mêmes. En prenant conscience de notre culture, de notre histoire, et surtout en ne les instrumentalisant pas à des fins pseudo-politiques, alors nous ne serons pas décimés, nous mériterons de continuer à exister. Le combat crucial à l’heure actuelle, n’est pas contre un « ennemi » que certains vous montrent du doigt pour mieux masquer leurs actions, bien au contraire, nous devons combattre contre nous-mêmes et pour nous-mêmes.
Ce n’est que par l’ouverture d’esprit, ce n’est que par une appropriation de notre culture et surtout une ouverture aux autres cultures, que nous pourrons garder notre cohérence, afin de ne pas succomber aux sirènes de l’argent qui corrompt tout.

Les Corses doivent cesser de s’élever, de grandir dans une opposition face à la France.

Si dans notre histoire il y a eu des litiges, des conflits, des guerres, à l’heure actuelle cela appartient au passé ; il faut le connaître mais ne pas l’instrumentaliser. La Corse fait partie de l’État français, cela est indéniable. Néanmoins, nous devons tourner nos regards vers l’Europe, car c’est elle qui offrira le salut à la Corse et aux autres régions européennes.
Quel esprit lucide pourrait croire le moindre instant que la Corse pourrait s’ériger en État autonome et même indépendant ? L’indépendance est ce qui pourrait arriver de pire à cette île, la violence serait décuplée car les intérêts économiques et financiers seraient alors considérables. Quant à la nation Corse, elle sombrerait sous les coups des siens, il ne resterait plus rien des valeurs qui font notre identité....l’argent est corrosif par définition et ce sont les moeurs qu’il corrompt en premier.

La Corse a été traitée il y a plus de 200 ans comme une colonie mais il faut replacer cela dans un contexte historique. Sous le règne de Louis XV, les territoires s’échangeaient comme on échange aujourd’hui des actions à la bourse. Pour s’en convaincre il suffit de lire le Traité de Paris de 1763, Traité que nos amis Canadiens connaissent bien car leur sort a été décidé sans même qu’ils soient consultés. Alors oui, nous Corses, nous avons été une grande nation de ce monde il y a plus de deux siècles, oui nous avons eu un homme remarquable que fut Pascal Paoli, oui le Royaume de France a enrayé cette aventure, oui nous devons en prendre conscience, mais il faut aussi se réveiller, et finir de rêver. C’est comme si aujourd’hui la France lançait une guerre contre le Royaume-Uni au seul titre qu’un certain Wellington, sur le champ de bataille de Waterloo a arrêté l’épopée de Napoléon Ier....Cela serait absurde.
Et pourtant, à notre échelle nous sommes dans une configuration similaire, "nous" reprochons aux Français du XXIe siècle ce que leurs « ancêtres » ont pu faire à la Corse alors que la France n’avait même pas encore connu la Révolution Française, vivait encore sous l'Ancien Régime.
L’Histoire est un cycle infini de création et de destruction, et la Corse n’échappe pas à ce cycle. Nous avons créé, nous avons été détruit, à nous de ne pas nous morfondre dans des lamentations stériles, dignes des chrétiens que vitupérait Nietzsche en son temps, à nous d’entrer dans une voie créatrice.
Alors pour conclure, on écrira que la Corse ne se résume pas à deux départements français, mais que bien au contraire elle doit se sentir comme une nation. De ce nationalisme devant être régénéré, il nous paraît fondamental d’y établir en corollaire une ligne de sécurité afin que ne naissent pas du nationalisme une revendication pseudo-politique teintée d’indépendantisme, d’affairisme et de xénophobie.

La nation doit exister dans nos coeurs, elle doit participer à notre identité, mais elle ne doit pas être instrumentalisée.

On peut donc être nationaliste corse, sans réclamer un État Corse.

Nous sommes convaincus que ce message sera critiqué des deux côtés de la Méditerranée, mais sachez qu’il aura au moins le mérite d’être sincère. Nous ne promettons rien. Nous ne faisons pas des promesses que nous ne pourrons pas tenir. Nous avons seulement essayé de faire prendre conscience aux Corses que leur avenir ne passe pas forcément par ceux qui prétendent lutter quotidiennement pour leur défense et pour leurs intérêts.


Si nous avons décidé de prendre la parole aujourd’hui, c’est parce que nous pensons qu’il y a encore un avenir pour le nationalisme corse au sein d'une Europe des régions ; pour un nationalisme pur, qui rejette toutes les idéologies néfastes.
Sans retour sur notre passé, sans prise de conscience de la nation Corse, point de salut, point de futur possible pour cette île de la Méditerranée.

« C’est parce que la vérité est âpre, qu’elle doit être dite âprement ».
(Général Charles de Gaulle )



Anima Naziunale

15 octobre 2012


Cume un discorsu certe volte sinnatu pò esse cusì pienu à cuntradizione?
L'autore prufitta chì a sucetà corsa sia in bullore per fà passà un missaghju puliticu : ùn hè chè campendu in un naziunalisimu autunumista chè no pareremu a Corsica di e so sviature... L'utilisazione di l'attualità in pulitica, ella, pò sempre campà cent'anni.
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SERRA

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MessageSujet: Re: Per un naziunalisimu corsu.   Per un naziunalisimu corsu. EmptyJeu 18 Oct - 21:52

mi so datu a pena di leghje su testu (è stata dura chi m'hà guasi fattu ghjunghgje a pena in capu) e un ci aghju trovu olcun prugggetu chjaru per a corsica : l'indipendenza vista cume una catastroffa (per me sopra tuttu un impussibilità à u statu attuale e per un bellu pezzu) ma senza cunsiderà chi l'autonomia non più porebbe esse una soluzione . une poche di cunsiderazioni imbrogliacciate e piene di fume senza visione d'avvene tuttu rivendichendusi d'un naziunalisimu ma solu di sintimu postu chi ci serebbe ricusatu cio chi è l'essenza testa di l'idea naziunale : a maestria di u nostru destinu . à dìlla franca un discorsu di pocu interessu ..
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Ruclinonu Solechjari

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MessageSujet: Re: Per un naziunalisimu corsu.   Per un naziunalisimu corsu. EmptyJeu 18 Oct - 23:07

Eiu ùn seriu cusì duru incù stu testu. Ancu senza esse necessariamente d'accunsentu cun tuttu.
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SERRA

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MessageSujet: Re: Per un naziunalisimu corsu.   Per un naziunalisimu corsu. EmptyJeu 18 Oct - 23:34

Ruclinonu Solechjari a écrit:
Eiu ùn seriu cusì duru incù stu testu. Ancu senza esse necessariamente d'accunsentu cun tuttu.

un è micca ch'ellu un si trovi une pochi d'affai ghjusti ma è chi so lampati senza logica e senza ch'ellu si ne possi ricaccià a minima cuncluzione chjara .
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Isulanu

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MessageSujet: Re: Per un naziunalisimu corsu.   Per un naziunalisimu corsu. EmptyVen 19 Oct - 11:06

Hè ciò ch'o mi sò dettu à a fine. M'hè parsu à spessu di leghje parolle sinnate, cum'è u fattu chì a giuventù corsa ùn si pò più custruì in u solu righjettu di a Francia. Ma ogni volta, a cunclusione m'hà lasciatu in u dubbitu è l'analisi piuttostu ghjusta aduprata cum'è spavechju è ghjustificazione di una scelta pulitica "a nazione corsa sì ma francese", un gustu agru.
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Ghjuvan Filici

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MessageSujet: Re: Per un naziunalisimu corsu.   Per un naziunalisimu corsu. EmptyVen 19 Oct - 21:08

Magnificu o Ruclì.

Hè troppu longu par chì u poschi leghja, ma magnificu, salutu u vosciu impegnu ! risa
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Circione

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MessageSujet: Re: Per un naziunalisimu corsu.   Per un naziunalisimu corsu. EmptyVen 19 Oct - 21:27

Perchè hè di Ruclì l'articulu?
hè ellu chì hà criatu Anima Naziunale?

avia capitu male geek cridia ch'ellu fussi statu u Generale De Gaule risa
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Ruclinonu Solechjari

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MessageSujet: Re: Per un naziunalisimu corsu.   Per un naziunalisimu corsu. EmptyVen 19 Oct - 21:43

Vi possu ghjurà ch'e l'articulu ùn hè di mè.
Hè di Roccu.
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Sumenta

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MessageSujet: Re: Per un naziunalisimu corsu.   Per un naziunalisimu corsu. EmptyVen 19 Oct - 21:45

Roccu Solechjari? risa
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Rappallinu

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MessageSujet: Re: Per un naziunalisimu corsu.   Per un naziunalisimu corsu. EmptyVen 19 Oct - 21:53

Roccu a stanga ? elephant
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Ruclinonu Solechjari

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MessageSujet: Re: Per un naziunalisimu corsu.   Per un naziunalisimu corsu. EmptyVen 19 Oct - 22:09

U cunosci ?
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Isulanu

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MessageSujet: Re: Per un naziunalisimu corsu.   Per un naziunalisimu corsu. EmptySam 20 Oct - 11:25

U net ùn hè più ciò ch'ellu era, ùn si pò mancu più scrive un articulu "incognito" risa
Ùn avia mancu vistu ch'ellu ci era digià annant'à l'Appuntamentu.
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Circione

Circione


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MessageSujet: Re: Per un naziunalisimu corsu.   Per un naziunalisimu corsu. EmptySam 20 Oct - 11:43

ahhhhh stu Rusignolu di Zilia... Hè u più forte! in vichjaia si lancia in pulitica...


risa
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Sumenta

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MessageSujet: Re: Per un naziunalisimu corsu.   Per un naziunalisimu corsu. EmptySam 20 Oct - 11:50

Circione a écrit:
ahhhhh stu Rusignolu di Zilia... Hè u più forte! in vichjaia si lancia in pulitica...


risa

Ti sbagli di Roccu chì si tù u vechju cuccu Per un naziunalisimu corsu. 1390006889
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